Vêtu d'un uniforme militaire, un bâton de marche à la main, le président Museveni a regardé, sur l'autre rive de la Sume, les vestiges du village de Wanjenwa, détruit jeudi par des rochers emportés par les flots le long de la rivière.
"Qui leur a permis de construire un marché ici ?", a-t-il demandé aux responsables présents. "Construire dans la zone inondable de la rivière est très dangereux. Les autorités locales n'ont pas appliqué la réglementation", a déclaré M. Museveni aux journalistes.
Après avoir visité les lieux dévastés, M. Museveni devait s'adresser à plusieurs centaines d'habitants, dignitaires locaux et volontaires de la Croix-Rouge dans le village de Bukalasi où de nombreuses victimes ont été transportées dans un centre de soins.
Plus de 850 personnes ont dû quitter leur domicile à cause de la catastrophe.
Le Premier ministre Ruhakana Rugunda a revu dimanche à la hausse le bilan du désastre. "Nous pouvons confirmer que 43 personnes ont perdu la vie, mais nous continuons à en rechercher d'autres", a-t-il dit. Le précédent bilan faisait état de 41 morts et d'un nombre indéterminé de personnes portées disparues.
En mars 2010, au moins 100 personnes avaient été tuées dans cette région montagneuse, située à la frontière entre l'Ouganda et le Kenya et qui est une zone à haut risque de glissements de terrain.
Avec AFP