La grande plus grande cérémonie a été organisée à la grande Mosquée du PK5. Mais dans le sixième arrondissement, l’Aid El Fitr a été plutôt célébrée dans les ruines de la mosquée de pétévo détruite pendant la crise. Les musulmans ont bravé la peur et se sont joints à des centaines de non musulmans pour célébrer cette fin du Ramadan, dans le respect de la tradition, assis sur des nattes, les hommes devant, les femmes et les enfants derrières.
"C’est la grande joie puisque la victoire est arrivée… Cette victoire nous a permis de retrouver l’élan de la cohésion qui existait déjà entre toutes les communautés ici dans notre arrondissement", a affirmé Abdoulaye Wasselegue, se réjouissant de pourvoir tenir, pour la première fois depuis le conflit, la prière rituelle des festivités de ramadan. Ce qui ne s'était jamais fait depuis trois ans.
De même, l'imam Bamanda Wabouza, appelle au respect des principes de l'Islam.
Conviés à la manifestation, les jeunes du 6e arrondissement se sont engagés à protéger ce lieu de culte, même s'il est n'est pas encore reconstruit.
Reportage de Freeman Sipila à Bangui