"Nous avons en fait plusieurs raisons pour rendre grâce au Tout-puissant. Rappelez-vous ce qu’a été la volonté générale de notre peuple : il a voulu que la Constitution ne change pas : elle n’a pas changé. Il a voulu que les dispositions constitutionnelles interdisant un troisième mandat présidentiel soient respectées ; elles l’ont été. Elle a affiché un clair désir d’alternance au sommet de l’Etat ; c’est le cas ce jour. Comment ne pas rendre grâce au Seigneur pour tous ces biens qu’il faits à notre peuple," a déclaré Corneille Nangaa devant des reporters à Kinshasa.
Lire aussi : L'Afrique entérine la victoire annoncée de TshisekediPour lui, les institutions congolaises ont permis que le processus électoral se déroule de "manière pacifique". Il a rendu hommage au président Joseph Kabila, aux autres institutions mais aussi à tous les Congolais et à la classe politique.
Il a, par la même occasion, annoncé la suite du processus électoral. Entre autres, le démarrage de l’inscription des candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs dans les 24 provinces de la RDC.
Mais aussi, la prestation du serment du nouveau président, Félix Tshisekedi, dont la Cour constitutionnelle a confirmé dimanche la nui, l’élection avec 38,57%. Il n’en a donné aucune date.
Prévue pour le 22 janvier, cette prestation de serment est en train de reporté pour des raisons de préparation, indiquent des sources aussi bien de la présidence sortante qu’entrante.
Lire aussi : L'Afrique du Sud demande à "toutes les parties" d'accepter la victoire de TshisekediUne partie de l’opposition dont le candidat Martin Fayulu conteste les résultats de la présidence confirmés par la Cour constitutionnelle.
M. Fayulu a rejeté la confirmation, dimanche dernier, de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle et s’est auto-proclamé "président légitime", demandant "aux Congolais de ne pas obéir à celui qui n’a pas été élu et à la communauté de na pas reconnaitre M. Tshiskedi", a-t-il affirmé à VOA Afrique.