NBA - Cleveland domine Golden State et égalise

LeBron James (23) des Cleveland Cavaliers fait un « dunk» contre les Golden State Warriors au cours de la première mi-temps du deuxième match de la finale NBA de basket-ball à Oakland, en Californie, 5 juin 2016. (AP Photo / Marcio J. Sanchez, Pool)

Les Cleveland Cavaliers sont revenus jeudi à la hauteur des Golden State Warriors dans la finale 2016 et n'ont plus besoin que d'une victoire pour réussir le "come-back" le plus retentissant de l'histoire de la NBA.

Devant leur public, les Cavaliers ont surclassé les champions NBA en titre 115 à 101 grâce aux 41 points de LeBron James, étincelant.

Les deux équipes sont à égalité trois victoires partout, mais avant le match N.7 dimanche à Oakland, le dernier de cette finale, "King James" et ses coéquipiers ont pris nettement l'ascendant, aussi bien physiquement que psychologiquement.

Alors qu'ils n'ont plus le droit à l'erreur, sous peine d'offrir le titre à Golden State, les "Cavs" ont dominé largement les deux derniers matches.

Le match N.6 était décidé avant même la fin du premier quart-temps durant lequel les Cavaliers ont humilié de bien pâles Warriors pour compter jusqu'à 22 points d'avance!

Sous l'impulsion de son meneur-vedette Stephen Curry (30 pts), Golden State est revenu brièvement à huit points (46-38) en deuxième période, mais la franchise d'Oakland a sombré de nouveau et regagné les vestiaires avec seize points de retard (59-43).

Golden State a retrouvé en cours de 4e période son basket qui lui a permis de réaliser la meilleure saison régulière de l'histoire avec 73 victoires en 82 matches, mais s'est arrêté à sept longueurs de Cleveland (86-79) qui a repris la large avec autorité à la grande frustration de Curry, exclu en fin de match pour accumulation de fautes personnelles.

Cleveland qui n'a jamais été sacré en 36 années de présence en NBA, peut devenir dimanche la première équipe de l'histoire à remporter le titre après avoir été menée trois victoires à une.

Il s'agirait du troisième titre dans la carrière de James, assurément son chef d'oeuvre, tant pour son scénario que pour la portée pour toute une région qui attend un titre de champion d'une de ses équipes professionnelles depuis 1964.

Avec AFP