Depuis vingt ans, la suite du film d'animation à succès "Space James" qui mettait en scène la superstar Michael Jordan dans un match de basket-ball avec Bugs Bunny, était annoncée.
Et "King James" l'a fait: la date de sortie de "Space James II" n'est pas encore connue, mais le triple champion NBA donnera la réplique à Bugs Bunny et sera surtout l'un des producteurs par le biais de sa société SpringHill Entertainment.
Lire aussi : Le roi LeBron James rejoint les Los Angeles LakersCe n'est pas le seul projet de SpringHill Entertainment, société montée dès 2006 avec son ami d'enfance Maverick Carter, et qui développe notamment des documentaires, notamment sur la légende de la boxe Mohamed Ali, et plusieurs feuilletons et séries TV.
Comme les grands noms du cinéma, LeBron James a son bureau, et sa place de parking à son nom, dans l'un des plus prestigieux studios d'Hollywood depuis qu'il a signé un accord de partenariat avec le géant Warner Bros en 2015.
Dans le portefeuille des créations de SpringHill Entertainment un documentaire sur le mouvement des droits civiques, et un jeu The Wall, diffusé en prime time aux États-Unis et acheté par plusieurs chaînes de télévision étrangère.
James a aussi fait l'acteur pour le réalisateur Judd Apatow dans "Trainwreck", une comédie de 2015 où il tenait son propre rôle.
Mais si ses contrats de partenariat avec Nike, Coca-Cola ou encore le constructeur automobile Kia, et ses investissements (dans une chaîne de pizzeria, dans les casques audio et haut-parleurs Beat by Dre avant leur rachat par Apple et dans le club anglais de football de Liverpool) le mettent à l'abri du besoin, "King James" reste avant tout un joueur de basket-ball.
Ne lui dites surtout pas, comme ce journaliste lors de sa première conférence de presse, qu'il prépare activement sa reconversion et sa retraite en venant à Los Angeles.
"Ma décision de venir ici est purement liée à ma famille et au basket, je suis un joueur de basket (...) toutes mes activités ici sont sur les rails depuis longtemps et avancent sans moi", a-t-il asséné, le regard noir.
Avec AFP