Outre M. Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), les principaux opposants retenus sont Joshua Osih, du Social Democratic Front (SDF), principal parti d'opposition et Garga Haman Adji, de l'Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), arrivé 3e lors de la dernière présidentielle de 2011.
Seront également présentes des figures montantes de l'opposition telles que l'avocat anglophone Akere Muna, investi par le Front populaire pour le Développement (FPD), Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), et Cabral Libii du parti Univers.
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On retrouve aussi parmi les candidats Adamou Dam Njoya, de l'Union démocratique au Cameroun (UDC), Serge Espoir Matomba, de Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) et Frankline Ndifor Afanwi, du Mouvement citoyen national camerounais (Mcnc).
Au total, Elecam avait reçu 28 dossiers de candidatures, dont 18 ont été rejetés ainsi qu'un désistement, selon l'organe chargé de l'organisation du scrutn.
Après la publication de cette liste, l'opposant Cabral Libii, connu pour sa présence active dans les médias et sur les réseaux sociaux, a appelé les autres candidats de l'opposition à une coalition pour un candidat unique.
"Je lance un appel dès maintenant aux autres candidats de l'opposition pour que nous nous retrouvions très rapidement pour élaborer une stratégie pour la sécurisation du vote" et procéder "à une primaire" qui désignera un candidat unique de la coalition d'opposition, a-t-il affirmé à la presse.
"Un candidat unique, c’est une utopie. Qu’un certain nombre d’acteurs, deux ou trois, coalisent pour faire face au président Paul Biya, cela est tout à fait possible, mais compter avoir un candidat unique de l’opposition avant la date de la présidentielle est une pure utopie", a dit à VOA Afrique le politologue camerounais Moussa Njoya.
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Selon un proche d'Akere Muna, celui-ci est en négociation avec d'autres opposants pour une telle coalition, mais plusieurs observateurs pensent qu'il sera difficile de parvenir à une candidature unique, chacun estimant être le mieux placé pour représenter l'opposition.
Le scrutin présidentiel se prépare dans un contexte de crise sécuritaire: dans le nord, où le groupe jihadiste nigérian Boko Haram reste actif, à l'est, où la menace de rebelles centrafricains est réelle et dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où les soldats font face quasi-quotidiennement aux groupes séparatistes armés.
Avec AFP