"Trois semaines après cet acte crapuleux, colère et indignation sont les sentiments qui nous animent devant le faible niveau d'engagement des autorités en vue de leur libération", ont indiqué dimanche dans un communiqué plusieurs organisations féminines basées à N'Guigmi, situé dans la région de Diffa (sud-est du Niger), proche du Nigeria.
Selon ces organisations, "39 femmes et enfants" ont été "enlevés par la secte satanique Boko Haram dans la nuit du 2 au 3 juillet à Ngaléwa". Selon ces organisations, parmi les otages figurent "trente-trois femmes mariées et jeunes filles" et "six garçons".
Ces organisations "sollicitent plus d'engagement" des autorités en vue du "retour des personnes enlevées dans leur foyer" et déplore que "l'enlèvement de 39 personnes (soit) passé sous silence" dans le pays.
De son côté, après l'attaque de Ngaléwa, le gouvernement nigérien avait annoncé que "9 personnes (avaient) été tuées" et "37 kidnappées - dont 26 filles mineures et 11 garçons" - par Boko Haram.
Le gouvernement a assuré que "les forces de défense et de sécurité" étaient "activement engagées dans la recherche des personnes enlevées" et qu'il "ne ménagera aucun effort pour assurer le succès de cette opération".
Selon une source sécuritaire, les recherches sont concentrées dans les zones marécageuses du lac Tchad, situées à cheval entre le Niger, le Tchad et le Nigeria. Des zones difficiles d'accès où Boko Haram a déjà commis de nombreuses attaques meurtrières.
Avec AFP