Ces personnalités dont la présidente de la cour constitutionnelle ou encore le chef d’état-major de l'armée ont en effet, selon les documents publiés par le journal LE COURRIER, transmis aux organisateurs des listes de personnes à faire admettre audit concours. Le concours a été annulé et depuis les organisateurs sont en prison. Ils viennent donc d’être rejoints par les journalistes.
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Ali Soumana, promoteur, et Moussa Dodo, directeur de publication de l’hebdomadaire LE COURRIER, sont placés tous deux sous mandat dépôt à la prison civile de Niamey avec comme chef d’inculpation : divulgation de documents issus de perquisition et diffusion d’information pouvant influencer la décision du juge. Les mêmes chefs d’accusation sont retenus contre Soumana IDRISSA MAIGA, directeur de publication d’un quotidien privé, mais également de l’imprimerie du journal LE COURRIER.
C’est au mois de mai dernier que le journal a publié des fac similés de documents signés par des personnalités du pays, une des épouses du président de la république, la présidente de la cour constitutionnelle et le chef d’État-major de l’armée notamment, et transmises à des fonctionnaires en charge d’un recrutement à la fonction publique d’agents de santé pour faire admettre des personnes dont certaines n’avaient pas concouru. Les trois journalistes avaient été interpellés à la police judicaire le weekend dernier.
Abdoul-Razak Idrissa, Niamey VOA Afrique