Les dirigeants de l'opposition au Niger se sont réunis jeudi 17 février pour affirmer qu'ils ne reconnaîtraient pas les résultats du second tour de l'élection présidentielle du 20 mars.
L'opposition demande plutôt la mise sur pied d'une transition politique. Elle ne reconnaîtra pas non plus les institutions qui seront issues de ces élections, selon une déclaration faite jeudi.
"La Copa (Coalition pour l'Alternance) demande une transition politique afin de permettre d'organiser de nouvelles élections démocratiques, libres, légitimes et transparentes et honnêtes", a-t-elle déclaré dans un communiqué lu par Amadou Djibo Ali, un des leaders de l'opposition.
Le scrutin du 20 Mars devait opposer le président sortant Issoufou Mahamadou à Hama Amadou, ancien président de l'assemblée nationale emprisonné dans le cadre d'une affaire de trafic de bébé. Il a été évacué mercredi de Niamey pour un hôpital américain de Paris où il doit suivre des soins suite à une dégradation de son état de santé dans la prison.
Mais les partis de l'opposition qui soutiennent la candidature de M. Amadou, ont décidé de ne pas prendre part au vote du dimanche.
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De son côté, Me Oumarou Sanda Kadri, vice-président de la Céni, a expliqué à Bagassi Koura, envoyé spécial de VOA Afrique au Niger, avoir fait le "diagnostic" des dysfonctionnements du premier tour de la présidentielle au Niger. Il affirme que désormais, la Céni est prête pour le deuxième tour.
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