Six personnes ont été tuées dans la ville de Suleja, près de la capitale Abuja (centre), quatre à Maiduguri (nord-est) et trois à Kaduna (nord-ouest), écrit Amnesty dans un communiqué publié sur le réseau social X.
"Nos éléments, à ce stade, montrent que là où il y a eu des morts, des membres des forces de sécurité ont délibérément usé de tactiques visant à tuer alors qu'ils faisaient face à des rassemblements de personnes dénonçant la faim et la grande pauvreté", a écrit l'ONG.
La police de Maiduguri a déclaré que quatre personnes ont été tuées dans des explosions, sans fournir plus de détails.
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Le chef de la police nationale a rejeté jeudi les accusations selon lesquelles des policiers auraient attaqué des manifestants.
Dans un communiqué publié sur X, le chef de la police Kayode Egbetokun a indiqué avoir "placé toutes les unités en alerte rouge" pour répondre à "des menaces à la sécurité et à l'ordre public".
Vendredi à Abuja, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes sur des dizaines de manifestants qui participaient à une deuxième journée de manifestation, a constaté un journaliste de l'AFP.