Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, affirme que l’offensive en cours contre les militants du groupe islamiste Boko Haram, dans le Nord-est du pays, est en train de donner « des résultats positifs » tout en entravant les activités des insurgés.
Dans une déclaration publiée par un de ses conseillers, le chef de l’Etat nigérian explique que l’action militaire engagée dans trois Etats du Nord-est a permis de déloger les insurgés de leurs camps, et a complètement bloqué leur action.
Après avoir décrété l’état d’urgence dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa, le président Goodluck Jonathan a ordonné une offensive contre les militants islamistes à la suite d’une intensification de leurs attaques.
Selon le conseiller présidentiel Doyin Okupe, les militaires ont tué au moins 55 insurgés dimanche, et capturé au moins 55 autres.
Les journalistes de la VOA n’ont pas été en mesure de vérifier ces assertions du gouvernement parce que de nombreuses sont bloquées et le réseau de téléphone cellulaire est faible dans la zone des combats.
L’armée nigériane maintient en place un couvre-feu de 24 heures imposé samedi dans certains secteurs de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno et fief de Boko Haram.
« Il y avait des villages vers la frontière du Niger et vers le Cameroun, là où Boko Haram régnait en maître ; ils ont repris ces localités », a expliqué Urdu Ayuba, professeur de sciences politiques et relations internationales à l’université Ahmadu Bello de Zaria, dans l’Etat de Kaduna.
Ce dernier n’a pas caché son inquiétude par rapport à l’intensification des opérations militaires dans le nord-est du Nigeria. « C’est vrai qu’il y a confusion entre ceux qui sont membres de Boko Haram et les civils innocents ; notre crainte, c’est que l’armée confonde tout et puis se mette à tirer et à tuer même les innocents », a expliqué le professeur Ayouba.
Les Etats Unis ont haussé le ton à propos de la situation dans le Nord-Nigeria. Le Département d'Etat a averti que l’usage de la force dans le Nord et l'incapacité de s'attaquer aux violations des droits de l'Homme pourraient avoir une incidence sur l’aide à la sécurité fournie par les Etats Unis. Le secrétaire d’Etat John Kerry s’était inquiété, vendredi, des violations massives des droits humains au Nigeria, et a noté que ces violations entrainent la violence et l’extrémisme.
Le groupe islamiste est en lutte contre le gouvernement depuis 2009, dans une tentative d’imposer la loi islamique à l’ensemble du Nord-Nigeria, région à majorité musulmane.
Plus de 3.000 personnes ont été tuées dans les violences en rapport avec cette insurrection, y compris des centaines de victimes des forces de sécurité chargées de lutter contre Boko Haram.
Dans une déclaration publiée par un de ses conseillers, le chef de l’Etat nigérian explique que l’action militaire engagée dans trois Etats du Nord-est a permis de déloger les insurgés de leurs camps, et a complètement bloqué leur action.
Après avoir décrété l’état d’urgence dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa, le président Goodluck Jonathan a ordonné une offensive contre les militants islamistes à la suite d’une intensification de leurs attaques.
Selon le conseiller présidentiel Doyin Okupe, les militaires ont tué au moins 55 insurgés dimanche, et capturé au moins 55 autres.
L’armée nigériane maintient en place un couvre-feu de 24 heures imposé samedi dans certains secteurs de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno et fief de Boko Haram.
« Il y avait des villages vers la frontière du Niger et vers le Cameroun, là où Boko Haram régnait en maître ; ils ont repris ces localités », a expliqué Urdu Ayuba, professeur de sciences politiques et relations internationales à l’université Ahmadu Bello de Zaria, dans l’Etat de Kaduna.
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Ce dernier n’a pas caché son inquiétude par rapport à l’intensification des opérations militaires dans le nord-est du Nigeria. « C’est vrai qu’il y a confusion entre ceux qui sont membres de Boko Haram et les civils innocents ; notre crainte, c’est que l’armée confonde tout et puis se mette à tirer et à tuer même les innocents », a expliqué le professeur Ayouba.
Les Etats Unis ont haussé le ton à propos de la situation dans le Nord-Nigeria. Le Département d'Etat a averti que l’usage de la force dans le Nord et l'incapacité de s'attaquer aux violations des droits de l'Homme pourraient avoir une incidence sur l’aide à la sécurité fournie par les Etats Unis. Le secrétaire d’Etat John Kerry s’était inquiété, vendredi, des violations massives des droits humains au Nigeria, et a noté que ces violations entrainent la violence et l’extrémisme.
Plus de 3.000 personnes ont été tuées dans les violences en rapport avec cette insurrection, y compris des centaines de victimes des forces de sécurité chargées de lutter contre Boko Haram.