"Notre message aux Vengeurs du delta du Niger (NDA) est simple: le combat du delta du Niger va bien plus loin que des attaques contre des installations pétrolières", a affirmé le MEND (Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger) dans un communiqué.
Il appelle également ce nouveau groupe rebelle à un cessez-le-feu et à se joindre à eux pour négocier avec le gouvernement fédéral.
Cependant, le NDA a indiqué mercredi avoir rejeté une proposition de dialogue de la part du gouvernement.
Le NDA a revendiqué ces dernières semaines des attaques contre des filiales de Shell, Eni, Chevron et la Compagnie nationale du pétrole (NNPC) dans le delta du Niger.
Le groupe, qui revendique comme le MEND dans les années 2000 une meilleure répartition des revenus pétroliers pour la population de la région, va plus loin en réclamant un Etat indépendant pour le Delta du Niger.
De son côté, le président Muhammadu Buhari a ordonné de renforcer la sécurité dans la région, alors que les attaques récentes du NDA ont fait baisser la production à 1,4 million de barils par jour, aggravant l'économie du pays déjà malmenée par la chute des cours du brut.
Un programme d'amnistie décrété par le gouvernement avait mis fin aux violences du MEND, mais l'annonce de la fin de ce programme d'ici 2018 est une probable cause des nouvelles violences qui agitent la région.
Avec AFP