La nouvelle plateforme répond à la volonté du Ministère en charge de l’enseignement supérieur d’utiliser des opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication pour améliorer les conditions d’inscription et d’orientation.
Ce système va faciliter les rapports académiques et soulager ces nouveaux bacheliers qui chaque année sont exposés aux intempéries et souffrent dans d'interminables files d’attente, confie Issa Ouattara, responsable de l’orientation à la direction des affaires académiques de l’orientation et de l’information de l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.
"Ce sytème va permettre d’éviter ces longues files, en donnant la possibilité d'aller dans des centres proche de chez soi ou de faire l’orientation en ligne en se connectant sur www.campusfaso.bf", souligne-t-il.
Pour être enrôlé, Brahima Konate, responsable de la cellule technique de la plateforme d’orientation et d’inscription en ligne, explique les étapes pour l'étudiant: "première étape, il se connecte et crée son compte. Deuxième étape, il effectue ses choix d’orientation dans les différentes universités, avec possibilité d’ordonner ses choix par préférence. Troisième étape, il effectue les paiements de ses frais d’inscription. Il va recevoir un mail où on précise l'orientation, il est notifié de la période pendant laquelle il est autorisé à effectuer le paiement des frais d’inscription. Quatrième étape, il va recevoir toutes les notifications nécessaires qui lui signifient qu’il a été reçu dans telle université, dans telle filière".
Quelques-uns de ces futurs pensionnaires de l’université publique qui commencent à grouiller sur le campus principal de Ouagadougou pensent du bien de cette innovation. Pour Bibata Ouattara, une nouvelle bachelière, "cela te permet un peu d’économiser ton essence, c’est pratique et rapide".
Abel Ouédraogo, un autre nouveau bachelier, explique que "l'on va commencer à se connecter sur l'orientation en ligne pour voir".
Si la connectivité des réseaux à internet dans le pays est souvent inconstante, elle ne saurait mettre à mal le fonctionnement de la plateforme, estime Brahima Konate.
Lire aussi : Un Burkinabè salué par son université américaine pour son excellence académique"Pendant l’enregistrent de l’étudiant, on lui demande un certain nombre d’information, notamment s’il a un ordinateur", explique-t-il.
"On lui demande aussi s’il présente un handicap particulier, parce que l’idée aussi c’est qu’à travers la plateforme on puisse faire ressortir aussi le point des étudiants qui présentent des handicaps pour qu’il y ait un traitement un peu particulier", souligne-t-il.
"La première année, on a préféré un serveur dédié et avec des entrées-sorties de 10 Go, alors que sur l’étendue nationale, on est à 11 Go donc du coup au moins on est sûr que 50.000 personnes peuvent accéder en simultané à la plateforme et ça va répondre".
Selon les chiffres du ministère, ce sont environ 43.000 nouveaux bacheliers qui pourront se faire orienter dans les universités publiques du pays dès le lancement officiel des inscriptions, vers la mi-septembre.