Dans le groupe de villages reconquis dans l’offensive des Forces armées de la RDC contre les rebelles hutus rwandais, il y a Mulenge, très connu à cause du nom lié à l’ethnie de tutsi congolais.
Des officiers de l’armée congolaise ont révélé à l’AFP qu’il n'y avait plus des combats des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans ces centres mais que les combats se poursuivaient plutôt dans les grandes forêts où les éléments FDLR se sont retranchés, se concentrant dans la forêt de Kitavu-Kambegere.
Un député d’Uvira, Justin Bitkwira, contacté par la VOA, a confirmé la situation sur le terrain.
Your browser doesn’t support HTML5
Pendant ce temps, les Nations unies qui conditionnait leur soutien à l’offensive par le retrait de deux officiers accusés de graves crimes au commandement de l’opération de l’armée congolaise, fait demi-tour.
Le représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’Onu chargé des opérations dans l’Est de la RDC, Abdallah Wafy, a annoncé que les Nations Unies étaient en contact avec les autorités congolaises pour créer les conditions d’une reprise du dialogue politique et pourquoi pas, pour solliciter auprès du président de la République qu’il puisse reconsidérer sa position.
Les troupes régulières ont déclenché mardi, sans l'appui des Casques bleus, une offensive au Sud-Kivu contre les FDLR, dont des chefs sont accusés d'avoir participé au génocide contre les Tutsi en 1994 au Rwanda, qui fit quelque 800.000 morts selon l'ONU.
La Monusco estime à 1.400, le nombre des combattants FDLR encore actifs en RDC.