L'Afrique du Sud, officiellement pays le plus touché du continent par le virus, a dépassé les trois millions de cas la semaine dernière avec un taux de positivité atteignant désormais 25% contre 2% il y a deux semaines.
"Nous faisons face à un taux de contamination sans précédent depuis le début de la pandémie", a affirmé le président Ramaphosa dans sa lettre d'information hebdomadaire.
"J'appelle tous les Sud-Africains à se faire vacciner sans attendre", a-t-il ajouté, soulignant que la nouvelle forme du virus est le principal vecteur de cette nouvelle vague.
Le gouvernement réfléchit à rendre la vaccination obligatoire depuis l'apparition d'Omicron. Certaines entreprises privées ont déjà pris les devants et imposé le vaccin à leurs personnels.
La première entreprise de télécommunications africaine, MTN, a annoncé lundi la vaccination obligatoire pour ses employés: "Nous devons faire en sorte que nos lieux de travail soient aux normes en matière de santé et sécurité", a déclaré dans un communiqué le président de MTN, Ralph Mupita.
Discovery, la première assurance maladie d'Afrique du Sud, a été une des premières à appliquer la mesure et 94% de son personnel est vacciné à ce jour.
Quelque 14,8 millions de Sud-Africains sont complètement vaccinés, soit environ 25% de la population, alors que les autorités ont fixé un objectif de 70% de vaccinés d'ici la fin de l'année.
Depuis ce weekend, des centres de vaccination ouvrent partout - centres commerciaux, arrêts de bus, églises, aéroports, centres sportifs, etc... - afin de tenter d'atteindre le plus grand nombre de candidats à la vaccination.
Malgré la hausse exponentielle des infections, le nombre de décès reste limité, avec notamment un seul décès dimanche pour 11.125 nouveaux cas.
La province la plus peuplée du Gauteng, qui compte la capitale Pretoria et la plus grande ville du pays Johannesburg, enregistre la majorité des nouveaux cas.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé lundi la population d'Afrique du Sud à se faire vacciner rapidement face au nombre record de contaminations au Covid-19 dus au nouveau variant Omicron détecté pour la première fois fin novembre dans le pays.