"Afin de permettre le retour au Maroc des citoyens marocains qui résident effectivement au Royaume et qui ont été bloqués à la suite de la suspension des vols, les autorités marocaines vont autoriser, à titre exceptionnel, des vols de passagers (...) à partir du Portugal, de Turquie et des Emirats arabes unis", indique un communiqué du comité interministériel chargé de la veille anti-Covid.
"Cette opération, qui débutera ce mercredi 15 décembre, concerne, exclusivement, les citoyens marocains qui résident effectivement au Maroc et qui ont quitté récemment le territoire national", ajoute le communiqué.
Toutefois, chaque passager devra présenter avant l'embarquement un test PCR négatif de moins de 48 heures.
En outre, les passagers seront confinés pendant sept jours dans des hôtels dédiés, à la charge du gouvernement marocain et des tests PCR seront effectués toutes les 48 heures durant la période d'isolement.
Lire aussi : Afrique du Sud: Aucune indication que le variant Omicron cause une maladie plus sévèreEn outre, toute personne testée positive à l'aéroport ou à l'hôtel sera prise en charge par les autorités sanitaires compétentes.
Des milliers de Marocains sont actuellement bloqués à l'étranger à la suite de la décision des autorités de prolonger jusqu'au 31 décembre la suspension des vols passagers à destination et en provenance du Maroc --effective depuis le 29 novembre-- en raison de la propagation rapide du variant Omicron du Covid-19 et de la recrudescence de la pandémie en Europe.
Elles autorisent néanmoins, au cas par cas, des vols spéciaux de rapatriement à partir du Maroc, notamment vers l'Europe.
Des sites marocains, citant "une source bien informée au ministère de l'Intérieur", ont précisé lundi qu'aucune restriction n'est imposée aux Marocains désireux de quitter le territoire et qu'ils peuvent utiliser ces vols spéciaux.
Les restrictions de déplacement ont été mises en place "afin de préserver les acquis du Maroc dans la lutte contre la pandémie" de Covid-19, selon les autorités.
La situation épidémiologique s'est stabilisée, avec une faible transmission du virus depuis plus de cinq semaines, selon le ministère de la Santé.
Toutefois, les professionnels du tourisme s'alarment de l'impact dévastateur de la fermeture des frontières sur ce secteur vital pour l'économie du royaume, déjà miné par une crise sans précédent depuis bientôt deux ans.