Cette réunion ministérielle, en marge de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies à l'occasion de laquelle les dirigeants du monde entier seront réunis à New York, permettra "de faire un point sur nos efforts vers la dénucléarisation définitive et totalement vérifiée de la Corée du Nord", a déclaré mardi la porte-parole du département d'Etat américain Heather Nauert.
Elle permettra aussi de "souligner la nécessité pour tous les Etats membres d'appliquer les sanctions existantes" contre les programmes atomique et balistique nord-coréens, a-t-elle ajouté devant la presse.
Mike Pompeo a déjà lancé de tels appels à la communauté internationale ces derniers mois, y compris à l'ONU, déplorant un relâchement dans la pression mondiale depuis le sommet de juin à Singapour entre le président des Etats-Unis Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
Lire aussi : Kim Jong Un annonce une visite historique à Séoul "dans un avenir proche"Lundi, l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley a notamment accusé la Russie de "tricher" pour "court-circuiter le régime de sanctions". Donald Trump a aussi exprimé des doutes ces dernières semaines concernant l'attitude de la Chine.
Kim Jong Un avait réitéré à Singapour un engagement ancien et vague en faveur de la "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne". Les modalités et le calendrier ont été repoussés à des négociations ultérieures entre Nord-Coréens et Américains qui, depuis, semblent au point mort.
Washington a promis de maintenir la pression et les sanctions jusqu'à ce que cette dénucléarisation soit au moins en bonne voie, mais Pyongyang a dénoncé des méthodes de "gangster", réclamant des contreparties rapides en échange d'éventuelles avancées en matière de désarmement.
Lire aussi : Moon Jae-in à Pyongyang pour le troisième sommet intercoréenLe département d'Etat n'a pas dit à ce stade si Mike Pompeo rencontrera une délégation nord-coréenne lors de l'Assemblée générale de l'ONU, la semaine prochaine.
Les Etats-Unis occupent ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité dont ils comptent faire une tribune de leur politique étrangère.
Donald Trump doit ainsi présider le 26 septembre une autre réunion, consacrée essentiellement à l'Iran, dans le but affiché de mettre en lumière ses activités "déstabilisatrices" dans le monde.
Avec AFP