La tension entre les médias et le gouvernement est née au sujet de succession présumée du président Yoweri Museveni.
Les journalistes du quotidien ougandais The Daily Monitor ont repris le travail, jeudi, dix jours après la fermeture du journal par les autorités qui l’accusaient d’avoir publié un document classifié.
Le 20 mai, la police a bouclé les bureaux du Daily Monitor à Kampala et déclaré la zone scène de crime. Deux stations de radio affiliées et un autre journal ont également été fermés.
Les autorités étaient à la recherche d'une lettre prétendument écrite par le Général ougandais David Sejusa, et qui suggère que le président Yoweri Museveni avait l'intention d'installer son fils comme son successeur.
La lettre demande que des enquêtes soient menées sur l’existence de projet d’assassinat d’officiels s'opposant à ce plan de succession du président par son fils.
Un communiqué publié ce jeudi par le ministre ougandais des Affaires intérieures, Hilary Onek, dit que la barrière autour du journal a été levée après que les éditeurs du Monitor ont convenu de ne plus publier des articles « pouvant générer des tensions. » Selon le même communiqué, la direction du journal « a reconnu qu'il y avait eu violation de la ligne éditoriale » du quotidien.
Un journaliste du Monitor, Tabu Butigira, a défendu les reportages du journal. Il a expliqué à la VOA que la plainte du gouvernement ne portait pas sur la véracité de l'histoire, mais sur le contenu. Selon lui, ce n’est le rôle d’un média de garder l’information.
« Evidemment, garder les secrets du gouvernement est la responsabilité du gouvernement, et non celle des médias ; nous ne sommes pas les gardiens des secrets du gouvernement », a déclaré le journaliste.
Mardi, la police a fait usage de gaz lacrymogène et arrêté des journalistes qui protestaient devant les bureaux du Daily Monitor.
Les locaux du journal Red Pepper, qui a également publié la lettre controversée, étaient toujours fermés jeudi.
Pour M. Butigira, la fermeture des médias va au-delà de la recherche de preuves. « Je suppose que le gouvernement a voulu envoyer un message qu'il peut régler, régler de manière décisive la question des médias indépendants. Je pense aussi, bien sûr, qu’ils visent à obtenir un effet dévastateur sur les revenus du journal », a-t-il expliqué.
Le président Museveni, qui est au pouvoir depuis 1986, doit quitter le pouvoir en 2016. Il n'a fait aucune annonce sur sa succession. Mais beaucoup spéculent que l'ascension rapide de son fils dans la hiérarchie militaire pourrait être le signe qu'il est en train d’être préparé pour ce poste.
Le 20 mai, la police a bouclé les bureaux du Daily Monitor à Kampala et déclaré la zone scène de crime. Deux stations de radio affiliées et un autre journal ont également été fermés.
Les autorités étaient à la recherche d'une lettre prétendument écrite par le Général ougandais David Sejusa, et qui suggère que le président Yoweri Museveni avait l'intention d'installer son fils comme son successeur.
La lettre demande que des enquêtes soient menées sur l’existence de projet d’assassinat d’officiels s'opposant à ce plan de succession du président par son fils.
Un communiqué publié ce jeudi par le ministre ougandais des Affaires intérieures, Hilary Onek, dit que la barrière autour du journal a été levée après que les éditeurs du Monitor ont convenu de ne plus publier des articles « pouvant générer des tensions. » Selon le même communiqué, la direction du journal « a reconnu qu'il y avait eu violation de la ligne éditoriale » du quotidien.
« Evidemment, garder les secrets du gouvernement est la responsabilité du gouvernement, et non celle des médias ; nous ne sommes pas les gardiens des secrets du gouvernement », a déclaré le journaliste.
Mardi, la police a fait usage de gaz lacrymogène et arrêté des journalistes qui protestaient devant les bureaux du Daily Monitor.
Les locaux du journal Red Pepper, qui a également publié la lettre controversée, étaient toujours fermés jeudi.
Pour M. Butigira, la fermeture des médias va au-delà de la recherche de preuves. « Je suppose que le gouvernement a voulu envoyer un message qu'il peut régler, régler de manière décisive la question des médias indépendants. Je pense aussi, bien sûr, qu’ils visent à obtenir un effet dévastateur sur les revenus du journal », a-t-il expliqué.
Le président Museveni, qui est au pouvoir depuis 1986, doit quitter le pouvoir en 2016. Il n'a fait aucune annonce sur sa succession. Mais beaucoup spéculent que l'ascension rapide de son fils dans la hiérarchie militaire pourrait être le signe qu'il est en train d’être préparé pour ce poste.