L'attentat a fait 149 morts au Pakistan selon un nouveau bilan

Un homme blessé lors d'un attentat suicide est transporté à l'hôpital de Quetta, au Pakistan, le 23 juin 2017.

Le bilan de l'attentat de vendredi soir pendant un meeting électoral dans le sud-ouest du Pakistan a été revu à la hausse à 149 morts, ce qui en fait le deuxième plus sanglant de l'histoire du pays, ont annoncé dimanche des responsables officiels.

L'attaque-suicide, qui a eu lieu au Baloutchistan et a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique, a été la troisième à viser une réunion électorale cette semaine au Pakistan, où une journée de deuil a été observée dimanche. Au total, 175 personnes ont perdu la vie dans ces violences en quatre jours, dont deux candidats aux élections législatives du 25 juillet.

Le précédent bilan de l'attentat de vendredi était de 130 personnes tuées, dont l'homme politique Siraj Raisani

On compte également neuf enfants âgés de six à 11 ans parmi les morts, a déclaré dimanche un haut responsable gouvernemental, Qaim Lashari, ajoutant que 70 blessés, dont cinq dans un état critique, étaient toujours hospitalisés.

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L'attentat le plus meurtrier de l'histoire du Pakistan a été celui contre d'une école de Peshawar, dans le nord-ouest, en 2014, qui a fait plus de 150 morts.

139 personnes avaient été tuées dans un autre, qui avait pris pour cible un meeting politique de l'ex-Première ministre Benazir Bhutto en 2007 à Karachi, dans le sud.

L'un des candidats les plus en vue pour le scrutin du 25 juillet, l'ancien champion de cricket Imran Khan et chef du parti PTI, s'est déplacé dimanche à Quetta, la capitale du Baloutchistan, à environ 40 km de Mastung où s'est déroulée l'attaque-suicide de vendredi.

"C'est une immense tragédie", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse, pressant l'armée, la police et les autorités civiles d'unir leurs forces pour éviter d'autres attentats.

Son rival Shahbaz Sharif, à la tête de la principale autre formation en lice aux élections, le PML-N, s'est également rendu sur place.

Avec AFP