"Le reflux de Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique) à Palmyre est une nouvelle positive", a déclaré lors de son point-presse quotidien le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal.
"Les avancées contre Daech aujourd'hui ne doivent pas faire oublier que le régime est le principal responsable du conflit et de ses 270.000 morts depuis cinq ans", a-t-il ajouté. Paris n'a cessé depuis 2011 de demander le départ du pouvoir du président Bachar al-Assad.
"La France appelle depuis le départ les parties en conflit et leurs soutiens internationaux à combattre les groupes classés comme terroristes par les Nations unies, Daech et Jabhat al-Nosra, et à cesser toute attaque contre les groupes d'opposition modérée, conformément à la résolution 2268 du conseil de sécurité", a aussi affirmé le porte-parole du Quai d'Orsay.
L'armée syrienne, appuyée par son allié russe, a infligé une cuisante défaite dimanche au groupe Etat islamique (EI) en lui reprenant Palmyre, une ville d'importance stratégique et surtout symbolique.
Il s'agit de la victoire la plus importante du régime face à l'EI depuis l'intervention militaire fin septembre 2015 dans le conflit syrien de la Russie, allié indéfectible du président Assad.
Avec AFP