"La France appelle les autorités et les forces de sécurité congolaises à agir dans le respect des droits de l'Homme", a déclaré un porte-parole du Quai d'Orsay dans un communiqué, soulignant que "la responsabilité individuelle des auteurs de crimes et d'autres violations des droits de l'Homme est engagée".
"La gravité de la situation justifie que l’Union européenne réexamine ses relations avec la République démocratique du Congo", a prévenu le Quai d'Orsay.
De son côté, la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo a fait part mardi de "sa profonde inquiétude" face à ce qu'elle a présenté comme une "vague d'arrestations et de détentions au cours des trois derniers jours dans toute l'étendue" de la RDC.
Depuis le 16 décembre, l'ONU "a recensé 113 arrestations dans le pays, dont des dirigeants et des sympathisants de l'opposition, des activistes de la société civile et des défenseurs des droits de l'Homme, des professionnels des médias", affirme la Monusco dans un communiqué.