Dans son édition du jour, le quotidien espagnol El Pais affirmait qu'une clause libératoire, dont le montant dépendrait des objectifs sportifs atteints "et ne serait jamais inférieur à 300 millions d'euros", pourrait être activable à partir du 1er septembre prochain si la star brésilienne souhaitait quitter le PSG.
Or une telle pratique est interdite en France comme le stipule l'article 202 du règlement de la Ligue de football professionnel (LFP).
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"Les dirigeants de clubs ne peuvent conclure un contrat contenant une +clause libératoire+, prévoyant avant terme, en contrepartie d'une indemnité, la rupture de la relation contractuelle par l'un ou l'autre des co-contractants, une +clause résolutoire+ ou une clause de résiliation unilatérale avec un joueur professionnel français ou étranger qu'il s'agisse du club ou du joueur", est-il écrit.
"Il n'y a donc pas de telle clause dans le contrat du joueur homologué par la commission juridique de la LFP", a indiqué l'instance à l'AFP.
Arraché par le PSG au FC Barcelone contre le paiement d'une clause libératoire de 222 millions d'euros - légale elle en Espagne - Neymar est devenu depuis l'été dernier le joueur le plus cher de l'Histoire du football.
Mais les rumeurs d'un départ de Paris lors du prochain mercato du N.10 brésilien, toujours en convalescence au Brésil après son opération du pied droit, ne cessent d'enfler notamment dans les médias espagnols qui le désignent comme la cible prioritaire du Real Madrid.
Marca, quotidien sportif le plus lu d'Espagne, assure qu'il n'y a pas de clause dans l'immédiat mais qu'à l'été 2019, Neymar "pourrait partir pour 222 M EUR, la même somme payée par le PSG à Barcelone l'été dernier".
Avec AFP