Licenciée de philosophie, Paz Esteban López "devient la première femme de l'histoire de la démocratie espagnole à assumer cette responsabilité", souligne le texte.
Le CNI "coordonne le travail de quelque 3.500 personnes" afin de "faciliter les décisions du gouvernement", a rappelé Madrid. Fondée en 2002, cette institution sert aussi de "canal discret de communication entre États" selon son site Internet.
Mme López, spécialiste de la politique internationale, succède ainsi formellement au général Félix Sanz Roldán dont elle avait repris le poste par intérim l'an dernier.
Née en 1958, l’experte a fait toute sa carrière dans le renseignement. Elle était entrée en 1983 au Centre supérieur d'information de la Défense (Cesid), le prédécesseur du CNI.
Ce choix du nouveau gouvernement espagnol, investi en janvier, succède à une série de nomination féminine à la tête de grands corps de l'État.
Le 17 janvier, une femme a aussi été nommée pour la première fois à la tête de la Garde civile espagnole, corps de police à statut militaire. Maria Gamez était sous-préfète de la région de Malaga.
Arrivé au pouvoir en juin 2018, Pedro Sanchez a fait du féminisme un des piliers de l'action de son gouvernement, qui compte actuellement autant de femmes que d'hommes.