En février, l'EI avait diffusé une vidéo montrant les exécutions sur une plage de Libye, poussant l'Egypte à bombarder des positions jihadistes dans ce pays voisin.
La décision de la cour samedi intervient au lendemain de l'attaque contre une mosquée dans le Sinaï égyptien qui a fait plus de 300 morts. L'attentat, le plus sanglant de l'histoire récente du pays, n'a pas été revendiqué mais l'EI est le principal suspect.
La cour a également condamné 10 personnes à la prison à vie et trois autres à 15 ans de prison, a souligné le responsable.
La décision peut encore faire l'objet d'un appel.
En septembre, la cour avait déjà annoncé la condamnation à mort de ces sept personnes, dont trois jugés par contumace. Le maintien de cette décision intervient après consultation du mufti d'Egypte, dont l'avis, purement consultatif, est requis en cas de peines capitales, conformément à la loi.
Tous sont accusés d'appartenir à une cellule de l'EI dans la province de Marsa Matrouh (nord-ouest de l'Egypte) et d'avoir planifié des attaques terroristes après avoir reçu un entraînement dans des camps jihadistes en Libye et en Syrie.
Un nombre non précisé d'entre eux sont également accusés d'implication dans les décapitations.
En mai, le président Abdel Fatah al-Sissi a mis en garde contre une relocalisation des jihadistes en Libye et dans le Sinaï égyptien après leurs revers en Syrie.
Depuis la destitution en 2013 par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, les autorités sont confrontées à des violences jihadistes, notamment dans le nord de la péninsule du Sinaï, où l'EI multiplie les attaques meurtrières contre les forces de l'ordre. Des centaines de soldats et policiers ont été tués.
Le groupe ultraradical a également mené plusieurs attentats sanglants contre la minorité copte.
Avec AFP