Les distributeurs ont cessé toute activité depuis des jours pour exiger du gouvernement le rétablissement d’une subvention de l’Etat.
Cette pénurie affecte durement les populations, habituées à cette source d’énergie depuis 2011, année du début de l’exploitation pétrolière dans le pays.
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Au siège d’une société de distribution du gaz, Daddah est venu à la source parce qu’en ville, on ne trouve pas de gaz, explique-t-il. Mais Daddah repart bredouille et déçu : on lui a dit qu'il y a la grève.
Cette situation risque de perdurer, car les professionnels du secteur sont déterminés à obtenir gain de cause. Ils font valoir que sans la subvention, ils fonctionnent à perte.
Selon les défenseurs des droits des consommateurs, le choix est clair : ou le gouvernement rétablit la subvention, ou il autorise les distributeurs à vendre le gaz au prix réel.
Ce prix réel tournerait autour de 6 000 FCFA pour la bonbonne de 12Kg, vendue actuellement à moins de 4 000. Si la subvention n’est pas reprise, c’est ce prix réel que les distributeurs menacent de pratiquer. Le hic, c'est qu’au Niger, les prix sont fixés par l’Etat depuis le début de la production pétrolière. Les consommateurs demandent donc aux deux parties de bien vouloir s’entendre.