Même des enfants sont tués, mais aussi torturés, mutilés, brûlés et démembrés – parfois de manière spontanée, parfois par des groupes organisés, a dit la responsable onusienne.
La République centrafricaine est maintenant un pays où les tueurs les plus vicieux opèrent en toute impunité, affirme la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay. Elle s’exprimait jeudi à Bangui au terme de deux jours de discussions avec le chef de l'Etat, le ministre de la Justice, et des organisations locales des droits de humains, entre autre.
Mme Pillay a affirmé que la haine entre communautés demeure à un niveau terrifiant. Les personnes, et même des enfants, sont non seulement tuées, mais aussi torturées, mutilées, brûlées et démembrées – parfois par des groupes mobilisés de manière spontanée, tout comme par des groupes organisés de combattants armés, a-t-elle fait valoir, appelant les Centrafricains à réfléchir et la communauté internationale à faire « beaucoup plus » pour aider à rétablir la loi et l'ordre dans le pays.
« Bien que les tueries à grande échelle qui ont eu lieu en décembre et janvier paraissent être arrêtées pour le moment, principalement en raison de la présence des Forces de la Mission de maintien de la paix de l'Union africaine (MISCA) et de la Force militaire française, connue sous le nom de Sangaris, dans des zones chaudes, des personnes continuent d'être tuées quotidiennement, notamment par des groupes anti-Balaka », a déclaré Mme Pillay.
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme s’est dite « particulièrement consternée » par des actes tels que la décapitation, le dépècement des corps ou la consommation de chair humaine.
Les responsables des pires sévices, des gens arrêtés avec du sang sur leurs machettes, ou des morceaux de chair humaine à la main, ne sont pas inquiétés, a déploré Mme Pillay, d’autant que la justice n’existe plus, et qu’il ne reste personne pour les inculper, aucune prison pour les détenir.
« En réalité, il n'existe pas d'Etat. Il n'y a pas d'armée nationale cohérente, ni de police, ni de système judiciaire, pratiquement pas de lieux de détention des criminels, ni de moyens de les juger », a indiqué Mme Pillay.
« Je suis profondément préoccupé par la lenteur de la communauté internationale », a poursuivi Mme Pillay . Elle « semble avoir oublié quelques-unes des leçons apprises en Bosnie-Herzégovine, au Rwanda, au Kosovo et au Timor oriental - pour n'en citer que quelques-unes », a mis en garde la Haut-Commissaire.
Mme Pillay a affirmé que la haine entre communautés demeure à un niveau terrifiant. Les personnes, et même des enfants, sont non seulement tuées, mais aussi torturées, mutilées, brûlées et démembrées – parfois par des groupes mobilisés de manière spontanée, tout comme par des groupes organisés de combattants armés, a-t-elle fait valoir, appelant les Centrafricains à réfléchir et la communauté internationale à faire « beaucoup plus » pour aider à rétablir la loi et l'ordre dans le pays.
« Bien que les tueries à grande échelle qui ont eu lieu en décembre et janvier paraissent être arrêtées pour le moment, principalement en raison de la présence des Forces de la Mission de maintien de la paix de l'Union africaine (MISCA) et de la Force militaire française, connue sous le nom de Sangaris, dans des zones chaudes, des personnes continuent d'être tuées quotidiennement, notamment par des groupes anti-Balaka », a déclaré Mme Pillay.
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme s’est dite « particulièrement consternée » par des actes tels que la décapitation, le dépècement des corps ou la consommation de chair humaine.
Les responsables des pires sévices, des gens arrêtés avec du sang sur leurs machettes, ou des morceaux de chair humaine à la main, ne sont pas inquiétés, a déploré Mme Pillay, d’autant que la justice n’existe plus, et qu’il ne reste personne pour les inculper, aucune prison pour les détenir.
« En réalité, il n'existe pas d'Etat. Il n'y a pas d'armée nationale cohérente, ni de police, ni de système judiciaire, pratiquement pas de lieux de détention des criminels, ni de moyens de les juger », a indiqué Mme Pillay.
« Je suis profondément préoccupé par la lenteur de la communauté internationale », a poursuivi Mme Pillay . Elle « semble avoir oublié quelques-unes des leçons apprises en Bosnie-Herzégovine, au Rwanda, au Kosovo et au Timor oriental - pour n'en citer que quelques-unes », a mis en garde la Haut-Commissaire.