Avec cette législation, baptisée "zéro mika" ("zéro plastique" en arabe), le royaume était devenu l'un des premiers pays africains, au côté du Rwanda, à bannir totalement les sacs plastique.
En un an, "plus de 421 tonnes de sacs en plastique, 70 machines de fabrication, 16 véhicules" ont été saisies, et 55 personnes interpellées, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Au cours du 1er trimestre 2017, ce sont 36 tonnes de sacs en plastique et 51 machines qui ont été saisies dans des opérations de démantèlement de plusieurs unités clandestines de fabrication, ajoute l'Intérieur.
Depuis son entrée en vigueur, la mesure est appliquée scrupuleusement, dans les boutiques et supermarchés, notamment dans les grandes villes. Elle contribue manifestement à la lutte contre la pollution au quotidien au Maroc, alors que ces sacs plastique sont un fléau dans de nombreux pays africains.
Les Marocains utilisent désormais des sacs de substitution en tissu. Un fonds de 20 millions d'euros a par ailleurs été mis en place par le ministère de l'Industrie pour accompagner les entreprises touchées par la loi.
Début 2017, le gouvernement avait salué les "résultats encourageants" de l'opération, estimant que l'utilisation des sacs plastique était "quasiment éradiquée" dans le pays.
Le Maroc a accueilli en octobre 2016 la conférence internationale sur le climat COP22, et a engagé ces dernières années une stratégie volontariste en matière d'énergies "vertes" et de développement durable.
Avec AFP