"La pertinence de cet accord est renforcée par les éléments présentés par Israël : toutes les activités liées au développement d’une arme nucléaire sont interdites par l’accord, de manière permanente ; le régime d’inspections de l’AIEA mis en place grâce à l’accord est, lui, l’un des plus exhaustifs et des plus robustes dans l’histoire de la non-prolifération nucléaire", souligne, dans un communiqué, le porte-parole du ministère.
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"Les nouvelles informations présentées par Israël pourraient également confirmer la nécessité d’assurances de plus long terme sur le programme iranien, comme le Président de la République l’a proposé", ajoute-t-on de même source.
Le président Emmanuel Macron défend l'accord mais s'est aussi dit pour un accord élargi : il a souhaité de nouvelles discussions "sur le contrôle de l'activité nucléaire après 2025" et le programme balistique de l'Iran".
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M. Netanyahu a fait état lundi de "preuves nouvelles et concluantes du programme d'armes nucléaires que l'Iran a dissimulé pendant des années aux yeux de la communauté internationale", un plan secret que ce pays pourrait activer à tout moment pour se doter de la bombe atomique, selon lui.
"Ces informations devront être évaluées en détail", est-il indiqué dans le communiqué du Quai d'Orsay.
Mais "en première analyse, elles confirment qu’une partie du programme nucléaire iranien, comme la France et ses partenaires l’avaient relevé dès les premières révélations de l’été 2002, n’avait pas de finalités civiles", estime le porte-parole.
C'est ce constat qui avait poussé à la négociation de l’accord de 2015 -- le plan d'action global commun ou Joint Comprehensive Plan of Action (JCPoA) -- entre l'Iran et six grandes puissances internationales, est-il souligné dans le communiqué.
"Il est essentiel que l’AIEA puisse continuer à vérifier le respect du JCPoA par l’Iran et le caractère pacifique" de son programme nucléaire, affirme le porte-parole, en souhaitant que l’AIEA ait "un plein accès aux informations présentées par Israël" et en appelant l'Iran à "une totale coopération".
Les déclarations de M. Netanyahu sont intervenues douze jours avant une échéance cruciale pour l'accord de 2015 : le président américain Donald Trump a fixé au 12 mai la date butoir pour choisir ou non de dénoncer l'accord connu sous l'acronyme JCPoA.
Avec AFP