Les mesures de sécurité ont été renforcées à New York où le président Barack Obama est attendu jeudi pour une cérémonie sur le site des tours jumelles détruites lors des attentats du 11 septembre 2001.
Des mesures avaient prises à New York dès l’annonce de la mort d’Oussama Ben Laden, chef du réseau terroriste Al-Qaïda. Les autorités municipales admettent qu’il n'y a actuellement aucune menace spécifique, mais préfèrent rester prudentes.
« Nous collaborons étroitement - notre bureau de contre-terrorisme et notre division du renseignement - nous travaillons donc de près avec nos partenaires fédéraux tant à New York qu'à l'étranger pour voir s’il y a des indices, peut-être, d’actes de représailles », a expliqué, lundi, le Commissionnaire de police Ray Kelly, soulignant que certaines mesures ne sont pas nécessairement apparentes.
Les sites les plus célèbres de New York font l’objet d’une protection particulière. C’est notamment le cas de Times Square, de l’Empire State building, la Statue de la Liberté et certains lieux de culte. Des ressources supplémentaires ont été mises à la disposition des services de transport. Dans le métro et sur les lignes de chemin de fer, des passagers ou leurs bagages sont sujets à des fouilles à l’improviste.
New York étant à la confluence de deux rivières et en bordure de l’océan Atlantique, la sécurité a été renforcée sur les eaux, et les ferries, les bateaux-taxis et ponts font l’objet d’une surveillance étroite.
Autour de Ground Zero, site des attentats du 11 septembre 2001, la police est partout, d’autant que le président Barack Obama assistera demain à une cérémonie sur place. Les medias sociaux sont également sous surveillance pour détecter tout trafic inhabituel.
Les New Yorkais ne semblent pas émus outre mesure. « C’est ce qui passe pour normal maintenant. On s’y est habitué. Vous savez, il y a des jours où vous ne voulez pas lire le journal par crainte de voir qu’une attaque a eu lieu. Mais ces dix dernières années, c’est à ça qu’on s’est habitué », explique Ray Walsh, employé des services d’urgence de New York qui fait remarquer que son fils, âgé de 7 ans, n’a jamais connu l’époque où les New Yorkais n’avaient pas à se préoccuper des précautions contre le terrorisme.