"Il y en a qui veulent quitter l'Europe? Eh bien qu'ils démontrent aux Français que ce serait mieux tout seuls, que l'on pourrait lutter contre le terrorisme sans la coordination indispensable au plan européen, que l'on pourrait protéger nos frontières sans avoir de garde-côtes qui puissent le faire là où il y a des arrivées de migrants et de réfugiés, qu'ils démontrent que sans la monnaie unique, sans le grand marché il y aurait plus d'emplois, plus d'activités, un meilleur pouvoir d'achat", a lancé François Hollande à la presse à l'issue d'un sommet célébrant le 60-ème anniversaire du traité de Rome.
Il y en a qui veulent quitter l'Europe? Eh bien qu'ils démontrent aux Français que ce serait mieux tout seuls, que l'on pourrait lutter contre le terrorisme sans la coordination indispensable au plan européen, que l'on pourrait protéger nos frontières sans avoir de garde-côtes qui puissent le faire là où il y a des arrivées de migrants et de réfugiés, qu'ils démontrent que sans la monnaie unique, sans le grand marché il y aurait plus d'emplois, plus d'activités, un meilleur pouvoir d'achat"a lancé François Hollande à la presse à l'issue d'un sommet célébrant le 60-ème anniversaire du traité de Rome.
"Eh bien, ils ne pourront pas faire cette démonstration parce qu'elle est impossible!", a lancé le président sortant, dans une nouvelle mise en garde contre le vote en faveur de la candidate du Front national Marine Le Pen.
"Impossible parce que le retour à une monnaie nationale entraînerait une dévaluation et une perte de pouvoir d'achat, la fermeture des frontières entraînerait des pertes d'emplois, parce que le nationalisme entraînerait la résurgence des conflits", a poursuivi François Hollande.
Après avoir signé une déclaration réaffirmant l'engagement européen des 27, sans la Grande-Bretagne, soixante ans après le Traité de Rome, M. Hollande a défendu devant la presse l'action européenne de son quinquennat. "J'ai mené pendant 5 ans une politique qui faisait que l'Europe devait changer et elle a changé, que l'Europe devait avancer et elle a avancé, qu'elle devait garder la Grèce dans la zone euro, être capable de relancer l'économie par un plan d'investissements", a fait valoir François Hollande.
Maintenant, l'Europe doit "avancer encore plus vite", a-t-il conclu.
Avec AFP