"En ce moment, ce dont le Zimbabwe a besoin c'est de la paix. Il a besoin d'unité", affirme un fidèle, Emmanuel Masvikeni, 46 ans, devant la façade sculptée de l'édifice religieux.
"Aucune mort n'est nécessaire. Mourir pour soutenir des politiciens est inutile", souligne-t-il.
les violences post-électorales ont fait au moins six morts lors de la répression qui a suivi la contestation des résultats du scrutin donnant le président sortant Emmerson Mnangagwa vainqueur dès le premier tour avec 50,8% des voix.
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"Ca m'a décontenancé et beaucoup inquiété", souligne-t-il à propos des violences.
A l'intérieur de la cathédrale, inondée par la lumière verte des vitraux, des fidèles dansent dans les allées tandis que dans les travées des jeunes aux tennis rutilantes côtoient hommes et femmes endimanchées en veste ou en robes de couleurs vives.
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Le curé délivre son sermon et insiste sur la paix.
"L'Eglise encourage l'unité des citoyens indépendamment de leur appartenance politique", souligne Clemence Matare, 24 ans, étudiant en comptabilité.
"Ce que j'ai entendu c'est +laissons Dieu amener la paix et la stabilité au Zimbabwe", assure Patricia Gladys Thompson, une comptable de 54 ans. "Je suis optimiste quant au changement de leadership. Le Zimbabwe va changer pour le mieux".
Avec AFP