Les opposants, Félix Tshisekedi, Martin Fayulu, Vital Kamerhe et Freddy Matungulu ont estimé que "les réponses fournies" n'ont pas répondu à leur "préoccupation", à l'issue d'une première rencontre entre la Céni et les 21 candidats ou leurs représentants.
Lors de cette rencontre, ils ont rappelé leur refus de la "machine à voter", et appelé à un "nettoyage du fichier électoral", qui contient selon eux "dix millions de cas d'irrégularités".
Lire aussi : L’opposition soudée, appelle à la patience quant au choix du candidat unique en RDCLa machine à voter est un écran tactile de fabrication sud-coréenne que la Céni veut utiliser le 23 décembre pour permettre aux électeurs de choisir les candidats et d'imprimer ensuite les bulletins de vote du candidat sélectionné.
Les quatre candidats-opposants ont demandé à la Céni "de porter seule la responsabilité en cas de non-tenue d'élections libres, transparentes, inclusives, crédibles et apaisées le 23 décembre 2018 et du vide qui se constatera au niveau des institutions de la République".
Lire aussi : Un meeting de l'opposition autorisé à Kinshasa en RDCCes quatre candidats avaient déjà exprimé ensemble à la tribune ces préoccupations lors d'un rassemblement samedi à Kinshasa devant des milliers voire des dizaines de milliers de personnes.
Déjà deux fois reportées, les élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre doivent organiser la succession du président Joseph Kabila après 18 ans à la tête d'un pays qui n'a jamais connu de transition pacifique.
Avec AFP