Au cours d'un point de presse, le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l'État-major des armées, a déclaré que "la découverte d'une katiba terroriste dans la région d'Abeïbara (100 km au nord-est de Kidal) a entraîné le déclenchement d'une action combinée entre les Forces Spéciales françaises et des soldats de l'opération Barkhane".
L'opération a compris "une frappe par les Mirage 2000, une intervention d'hélicoptères Tigre et une intervention au sol", a-t-il ajouté.
Cette opération "a permis de mettre hors de combat quinze membres de cette katiba qui dépendait d'Ansar Eddine, affilé à Aqmi, la récupération ou la destruction d'armes et de munitions", a précisé le porte-parole.
Le colonel Steiger a illustré son propos par la diffusion d'une photo de l'armement saisi: plusieurs pistolet-mitrailleurs Kalachnikov, deux fusil-mitrailleurs, des grenades et de nombreux chargeurs.
L'opération Barkhane comprend depuis août 2014 le déploiement de 4.000 soldats français dans la bande sahélo-saharienne, une zone vaste comme l'Europe.
Avec AFP