Huit candidats étaient en lice pour succéder à Michel Djotodia, chef de l’ex-Séléka. Ce dernier a démissionné le 10 janvier faute de n’avoir pas été en mesure de reprendre le contrôle de la situation.
Les membres du Conseil national de transition (CNT) de la République centrafricaine ont porté leur choix sur la maire de Bangui pour diriger la transition. Mme Catherine Samba-Panza a été élue au second tour par 75 voix contre 53 à son rival, Désiré Kolingba, fils de l’ancien président André Kolingba. La mission de Mme Samba-Panza est de mettre un terme à plusieurs mois de crise et de combats sectaires dans le pays.
Huit candidats étaient en lice pour succéder à Michel Djotodia, chef de l’ex-Séléka. Ce dernier a démissionné le 10 janvier faute de n’avoir pas été en mesure de reprendre le contrôle de la situation en RCA où des violences interconfessionnelles ont fait plus de 1.000 morts, et plus d’un million de déplacés ces dernires semaines.
Suite aux nombreuses exactions des ex-Séléka, composés en majorité de musulmans, des milices chrétiennes, les anti-balaka, ont émergé pour lancer des opérations de représailles contre les musulmans, sans distinction.
Un porte-parole d’une importante faction anti-balaka que cite l’agence Reuters a dit que son groupe se félicite de l’élection de Catherine Samba-Panza, et du fait qu’une femme soit, pour la première fois, portée à la tête de la RCA.
Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne réunis à Bruxelles ont décidé, lundi, d’envoyer des centaines de soldats en RCA, en appui aux 1500 militaires français et près de 5000 soldats africains déployés en RCA.
Les Etats-Unis ont, de leur côté, annoncé une aide additionnelle de 30 millions de dollars pour faire face à la situation humanitaire en RCA.
Malgré la présence des troupes de maintien de la paix, les affrontements se poursuivent en RCA. L’ONG Save the Children a fait état d’au moins 22 personnes tuées près de Bouar, vendredi, lorsqu’un convoi de musulmans fuyant les violences est tombé dans une embuscade.
Huit candidats étaient en lice pour succéder à Michel Djotodia, chef de l’ex-Séléka. Ce dernier a démissionné le 10 janvier faute de n’avoir pas été en mesure de reprendre le contrôle de la situation en RCA où des violences interconfessionnelles ont fait plus de 1.000 morts, et plus d’un million de déplacés ces dernires semaines.
Suite aux nombreuses exactions des ex-Séléka, composés en majorité de musulmans, des milices chrétiennes, les anti-balaka, ont émergé pour lancer des opérations de représailles contre les musulmans, sans distinction.
Un porte-parole d’une importante faction anti-balaka que cite l’agence Reuters a dit que son groupe se félicite de l’élection de Catherine Samba-Panza, et du fait qu’une femme soit, pour la première fois, portée à la tête de la RCA.
Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne réunis à Bruxelles ont décidé, lundi, d’envoyer des centaines de soldats en RCA, en appui aux 1500 militaires français et près de 5000 soldats africains déployés en RCA.
Les Etats-Unis ont, de leur côté, annoncé une aide additionnelle de 30 millions de dollars pour faire face à la situation humanitaire en RCA.
Malgré la présence des troupes de maintien de la paix, les affrontements se poursuivent en RCA. L’ONG Save the Children a fait état d’au moins 22 personnes tuées près de Bouar, vendredi, lorsqu’un convoi de musulmans fuyant les violences est tombé dans une embuscade.