"Il y a déjà 21 morts", a indiqué dans un message à l'AFP Augustin Musafiri, gouverneur de Maniema, sans donner davantage de précisions.
La veille, le ministre congolais de la Solidarité nationale et de l'Action Humanitaire, Steve Mbikayi, avait annoncé un bilan provisoire de 14 morts et de 3 blessés graves.
Un acteur de la société civile, Justin Kyanga Asumani, a avancé jeudi un bilan plus élevé : "On a à présent un total de 25 morts. Car, dix nouveaux corps ont été sortis de terre, dont 9 hommes et une femme". M. Kyanga avait donné mercredi un bilan de 15 morts.
"Le nombre total de personnes qui se trouvaient dans la mine au moment de l'accident n'est pas encore connu. Le bilan peut être encore plus lourd", a-t-il ajouté.
Lire aussi : Au moins 41 morts dans l'effondrement d'une mineL'accident s'est produit dans la cité minière de Kampene, une région enclavée située à 180 km au sud de Kindu, capitale de la province de Maniema.
En mai, le service d'assistance et d'encadrement de l'exploitation minière artisanale et à petite échelle (Saemate, un service public) avait demandé au bureau local du ministère des Mines de "procéder à la fermeture définitive de la mine" de Kampene, a expliqué à l'AFP Papy Olombo, un responsable de Saemate.
Le Saemate avait alors estimé que "l'endroit était devenu dangereux" pour l'exploitation minière artisanale en raison des "fissures visibles qui menaçaient non seulement de couper une route sous laquelle le puits minier est situé, mais aussi la vie des creuseurs", a-t-il dit.
Lire aussi : Avec la chute du cobalt, la RDC au défi de transformer son économieEn RDC, les accidents dans les mines exploitées par des creuseurs artisanaux sont fréquents et souvent très meurtriers, mais largement sous-documentés compte tenu des endroits extrêmement enclavés où ils se produisent.
Les creuseurs artisanaux travaillent dans des conditions difficiles, sans respect des normes de sécurité. Ils vendent ensuite leur minerai à des comptoirs qui les revendent à de grosses entreprises étrangères.