"Les grands problèmes qui se posent sont surtout à l'Est, mais je crois que ce serait une illusion de penser qu’on pourrait rapidement fermer la mission. Je crois qu’il y a encore un travail à faire en étroite coopération avec les autorités et le peuple congolais", a déclaré M. Guterres à Radio France internationale (RFI) quelques jours avant de participer au sommet de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba.
"Nous avons déjà entamé un dialogue avec le nouveau président", a-t-il dit au sujet de Félix Tshisekedi, officiellement proclamé vainqueur de l'élection présidentielle du 30 décembre. "Je crois qu’il y a une volonté mutuelle de coopération. Il faudra éventuellement revoir le dispositif qui existe en République démocratique du Congo".
Le renouvellement du mandat annuel de la Mission des Nations unies au Congo est prévu en mars.
M. Tshisekedi a succédé à Joseph Kabila, qui avait critiqué début 2018 l'inaction de la Monusco face aux groupes armés.
Lire aussi : Une mission d'évaluation du Conseil de sécurité à KinshasaSon ministre des Affaires étrangères avaient ensuite demandé le départ de la Monusco à partir de 2020.
Les proches de M. Kabila ont officiellement conservé une large majorité à l'Assemblée lors des élections générales du 30 décembre.
Selon une source diplomatique occidentale, le Conseil de sécurité pourrait procéder à une légère réduction de sa force (16.000 militaires et policiers). Il se donnerait ensuite quelques mois pour une évaluation plus approfondie de la situation.