Journaliste en danger (JED) et Reporters sans frontières (RSF) exigent de l'administration Kabila la libération immédiate d’Erick Izami. Ce journaliste d’Antenne A se trouve aux mains de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) après avoir assisté à une conférence de presse animée par des activistes des droits humains dimanche à Kinshasa.
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La rencontre, qui regroupait entre autre des militants de mouvements citoyens venus du Sénégal et du Burkina, était parrainée notamment par les Etats-Unis et visait à sensibiliser la jeunesse sur les questions de gouvernance et de démocratie, tout en célébrant le lancement d'un nouveau groupe de la société civile en République démocratique du Congo (RDC).
Mardi soir, M. Izami restait détenu dans les cachots de l’ANR, en toute illégalité, affirme Cléa Kahn-Scriber, spécialiste de l’Afrique à RSF.
Interrogé par la BBC au soir des arrestations, le ministre congolais de l'Information, Lambert Mende, a déclaré que les participants arrêtés étaient des " instructeurs militaires qui préparaient une insurrection". Des allégations rejetées par RSF et JED.
''Cet acte arbitraire d’autoritarisme témoigne de la crispation et la peur des autorités congolaises devant toute possibilité de débat citoyen'', ont estimé les ONGs de défense de la liberté d'expression dans un communiqué conjoint.