Un nouveau rapport non publié d’un groupe d’experts du Conseil de Sécurité de l’Onu, document que cite l’agence Reuters, indique que le ministre de la défense rwandais, le général James Kabarebe, est au sommet de la pyramide de commandement du M23, un groupe armé composé de mutin qui opère dans l’est de la RDC. Le déserteur de l’armée congolaise Bosco Ntaganda, qui est recherché par la CPI pour crimes de guerre, fait partie de la chaine de commandement de cette rébellion contrôlant plusieurs localités en territoire de Rutshuru.
Le rapport dit que le Rwanda et l’Ouganda, qui ont démenti ces allégations, continuent de soutenir les rebelles en leur fournissant des armes, et auraient envoyé des troupes pour appuyer les insurgés dans une attaque meurtrière contre des casques bleus.
Les experts, qui ont remis le rapport au comité des sanctions du Conseil de Sécurité, précisent que des unités conjointes des armées rwandaises et ougandaises ont appuyé le M23 dans une série d’attaques en juillet 2012 pour prendre le contrôle des principales villes de Rutshuru et de la base militaire congolaise de Rumangabo.
Ce texte de 44 pages, beaucoup plus détaillé que celui du mois de juin, affirme que le M23 a accru le recrutement des enfants utilisés pour combattre, de même que les exécutions sommaires des recrues et des prisonniers.
Il est ainsi reproché au gouvernement rwandais de violer l’embargo onusien sur les armes, de faciliter le recrutement également sur le sol rwandais et d’encourager la défection au sein de l’armée congolaise.
Par ailleurs, la rébellion est alimentée par le milieu des trafiquants de minéraux et métaux précieux, qui exploitent les mines de l’est de la RDC pour le compte du Rwanda. Le 29 aout dernier, le ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu, avait demandé que le Rwanda soit frappé d’embargo sur les minerais pillés en RDC.
En 2011, le Rwanda a rapatrié au Congo plus de 80 tonnes de minerais de contrebande qui avaient été saisis par les douaniers.
Le rapport dit que le Rwanda et l’Ouganda, qui ont démenti ces allégations, continuent de soutenir les rebelles en leur fournissant des armes, et auraient envoyé des troupes pour appuyer les insurgés dans une attaque meurtrière contre des casques bleus.
Les experts, qui ont remis le rapport au comité des sanctions du Conseil de Sécurité, précisent que des unités conjointes des armées rwandaises et ougandaises ont appuyé le M23 dans une série d’attaques en juillet 2012 pour prendre le contrôle des principales villes de Rutshuru et de la base militaire congolaise de Rumangabo.
Ce texte de 44 pages, beaucoup plus détaillé que celui du mois de juin, affirme que le M23 a accru le recrutement des enfants utilisés pour combattre, de même que les exécutions sommaires des recrues et des prisonniers.
Il est ainsi reproché au gouvernement rwandais de violer l’embargo onusien sur les armes, de faciliter le recrutement également sur le sol rwandais et d’encourager la défection au sein de l’armée congolaise.
Par ailleurs, la rébellion est alimentée par le milieu des trafiquants de minéraux et métaux précieux, qui exploitent les mines de l’est de la RDC pour le compte du Rwanda. Le 29 aout dernier, le ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu, avait demandé que le Rwanda soit frappé d’embargo sur les minerais pillés en RDC.
En 2011, le Rwanda a rapatrié au Congo plus de 80 tonnes de minerais de contrebande qui avaient été saisis par les douaniers.