La mesure prise par l'administration de l'ex-président américain "était en contradiction avec les intérêts américains de politique étrangère en matière de lutte anticorruption dans le monde entier, dont les efforts (...) visant à combattre la corruption et promouvoir la stabilité en RDC", a expliqué dans un communiqué le porte-parole du département d'Etat, Ned Price.
Une licence avait été accordée le 15 janvier à Dan Gertler et à certaines de ses entreprises, selon M. Price, lui permettant de refaire des affaires aux Etats-Unis et de voir ses avoirs débloqués, s'était alarmée l'ONG anticorruption The Sentry.
"Rétablir les sanctions permet de relancer les efforts anticorruption congolais et américains", a salué dans un communiqué le cofondateur de The Sentry, John Prendergast.
Soupçonné d'avoir signé des "contrats miniers et pétroliers opaques et entachés de corruption" en RDC, Dan Gertler avait été placé en décembre 2017 sous sanctions du département d'Etat américain.
Washington l'accusait d'avoir faire perdre à la RDC "1,36 milliard de dollars de recettes" fiscales dans les années 2010, sous la présidence de Joseph Kabila, dont il était un proche