"Les recherches se poursuivent. Nous avons des hommes sur le terrain qui participent aux recherches" pour retrouver la religieuse colombienne Gloria Cecilia Narvaez Argoti, a affirmé à l'AFP un responsable du ministère malien de la Sécurité.
"Nous avons aussi alerté les autorités du Burkina Faso qui mènent de leur côté les recherches parce que le groupe (auteur du rapt) a pris la direction de la frontière" de ce pays voisin du Mali, a-t-il ajouté.
Après l'enlèvement, les ravisseurs et l'otage ont pris la direction du Burkina Faso, avaient affirmé mercredi à l'AFP des sources de sécurité malienne et burkinabè.
Gloria Cecilia Narvaez Argoti, une soeur franciscaine quinquagénaire, a été enlevée mardi soir près de Koutiala, à 400 km à l'est de la capitale Bamako, par des hommes armés présumés jihadistes. Elle était en service dans la paroisse de Karangasso, près de Koutiala.
Sa communauté religieuse s'affirmait jeudi non rassurée. "D'après mon échange avec Mgr Jean-Baptiste Tiama, l'évêque de Sikasso (chef-lieu de la région malienne où le rapt a eu lieu) ce matin, nous sommes beaucoup inquiets", a affirmé à l'AFP l'abbé Edmond Dembélé, secrétaire générale de la Conférence épiscopale du Mali.
"Les zones frontalières (avec le Burkina) sont vastes et parfois inhabitées et sont propices à des caches. C'est le cas de la direction prise par les ravisseurs", a expliqué l'abbé Dembélé.
L'enlèvement n'avait toujours pas été revendiqué jeudi. Le rapt a été mené par "quatre hommes" qui "ont crié qu'ils étaient des jihadistes", selon une source de sécurité malienne.
Deux suspects de nationalité malienne ont été arrêtés mercredi en lien avec cette affaire, a indiqué à l'AFP une autre source de sécurité, à Koutiala.
Avec AFP