"Une mer de tentes", c'est l'image que le camp Mahama abritant les réfugiés burundais au Rwanda, donne aux visiteurs, aux passans et aux voisins du camp. Plus de 53.000 burundais y sont regroupés.
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Selon Carine Kaneza Nantulya, porte-parole du mouvement des femmes et des filles pour la paix et la sécurité au Burundi, le camp Mahama sent "l'angoisse, le malheur, la peur, les attentes de toute une génération". "J'ai passé toute ma vie à me réfugier", a confié à Carine une des femmes réfugiées. Mais dit Carine, ce sont des femmes "combatantes", qui restent "debout" et qui ont gardé leur "fierté" et refusent de laisser tomber "l'espoir".
L'aide n'est pas suffisante malgré les efforts conjugués de Kigali, du HCR et de la Maison Shalom. Et le nombre de naissance, 50 bébés toutes les semaines constituent un défi énorme, a dit à VOA Afrique, Carine Kaneza Nantulya.
VOA Afrique