A Yaoundé, la capitale du Cameroun, une exposition géante se tient au musée national à cet effet.
Your browser doesn’t support HTML5
Sur le site, neuf membres de "l’association danse culturelle Meuhep bamileké du centre" jouent des instruments. Les membres du groupe disent "perpétuer un rythme traditionnel ancestral de la région de l’Ouest". Ils mettent en vitrine, un balafon fabriqué à l’aide de sept petits morceaux de bois, objet de toutes les curiosités.
"Avant, cet instrument ne sortait que lors des grandes funérailles, des cérémonies dans les grandes chefferies, lorsqu’un notable décède, mais aujourd’hui on le fait sortir pour les mariages, les baptêmes, une cérémonie comme celle-ci", explique Victor Temgoua, président de cette association de danse.
Par sa haute stature, impossible pour Ayissi Leduc, l’un artiste célèbre au Cameroun, de passer inaperçu aux yeux des visiteurs. Surtout pendant qu’il supervise une séance de répétition de ses danseurs sélectionnés pour présenter un ballet sur le vivre ensemble.
"Ils sont en train d’exécuter un pas de danse du nord du Cameroun, ces danseurs sont issus de diverses ethnies du Cameroun, c’est ça l’unité nationale que nous recherchons", lance à VOA Afrique Ayissi Leduc, entre deux pas de danses bien rythmés
Pour cette 4e édition de la rentrée culturelle et artistique nationale, le pôle dédié aux arts littéraires ne désemplit pas. Dr Pabé Mongo, une icône de la littérature camerounaise dirige ce pôle avec satisfaction.
"Nous avons beaucoup de visiteurs, ils achètent nos ouvrages, cela nous encourage, nous avons pensé qu’après cette expérience, nous allons organiser des expositions permanentes avec le lectorat, avec comme cibles, les scolaires et les universitaires", confie Pabé Mongo par ailleurs, président de l’association nationale des poètes et écrivains du Cameroun
Le slam a aussi fait sa rentrée culturelle. L’une de ses figures de proue dans le pays est Rodrigue Ndzana.
"Le développement de cet art pousse de plus en plus le slameur à être respecté, et à être autonome, nous sommes partis de rien, et il est rare qu’on fasse appel à un slameur sans qu’on ne lui donne une place considérable", se réjouit Rodrigue Ndzana.
Your browser doesn’t support HTML5
Au total, 23 pôles d’expressions artistiques et culturelles ont été regroupés sur un seul site. Une innovation majeure du ministère des arts et de la culture, dont Ismaël Bidoung Mkpatt, est le ministre de tutelle.
"Il s’agit en réalité d’une démarche fédérative, qui permettra d’accorder les aspirations des différents acteurs et de mieux porter la voix des pères, le ministère de tutelle restant dans son rôle de régulateur", explique le ministre Bidoung Mkpatt.
Les festivités de la 4ème rentrée culturelle et artistique nationale se déroulent simultanément dans chaque chef-lieu de région jusqu’au 1er octobre.