Les pourparlers avaient été suspendus mercredi lorsqu'un des principaux groupes rebelles avait accusé les forces du gouvernement de bombarder certaines de ses positions au Kordofan-Sud.
Vendredi, des responsables de toutes les parties impliquées ont annoncé avoir trouvé un accord partiel sur l'agenda des discussions.
Mohammed Hassan Alteishi, un porte-parole de la délégation du gouvernement soudanais, a déclaré à la presse que les parties débuteraient les discussions sur "des questions politiques (...), des questions humanitaires et des arrangements sécuritaires".
Les pourparlers ont lieu grâce à la médiation du Soudan du Sud, un pays qui tente lui-même de concrétiser un accord de paix signé en 2018. Ils ont été lancés lundi en présence de plusieurs leaders de la région, dont le Premier ministre Abiy Ahmed, lauréat du Prix Nobel de la paix.
Le Mouvement de libération du peuple du Soudan - Nord (SPLM-N), actif dans les régions du Nil Bleu et du Kordofan-Sud, avait accusé les forces du gouvernement de bombarder certaines de ses positions au Kordofan-Sud, et conditionné sa participation au retrait de ces forces.
Quelques heures plus tard, le gouvernement soudanais, qui démentait ces accusations, a annoncé un "cessez-le-feu permanent" au Darfour (ouest), au Kordofan-Sud (sud) et au Nil Bleu (sud-est), renforçant un cessez-le-feu officieux déjà en place depuis la chute de l'ancien président Omar el-Béchir, destitué par l'armée le 11 avril sous la pression populaire.
Le secrétaire-général du SPLM-N, Amar Amoun, a alors accepté de revenir à la table des négociations.
"Nous avons suivi la situation sur le terrain et nous avons vu que le gouvernement de Khartoum a pris des mesures que nous considérons comme positives en vue de régler ces questions", a-t-il déclaré, qualifiant l'accord initial sur l'agenda de "grande réussite".