"Faire de Donald Trump notre commandant en chef serait une erreur historique", a lancé l'ancienne secrétaire d'Etat dans un discours particulièrement offensif prononcé à San Diego (Californie), fustigeant un candidat "qui ne comprend ni l'Amérique ni le monde".
Donald Trump "n'est pas apte à occuper une fonction qui exige des connaissances, de la constance et un immense sens des responsabilités", a lancé Hillary Clinton, énumérant les prises de position du magnat américain de l'immobilier, de l'OTAN à la Russie en passant par la Corée du Nord.
"Ce n'est pas quelqu'un qui devrait détenir les codes nucléaires", a-t-elle dit.
Au même moment, le candidat républicain ironisait, sur Twitter, sur la performance de sa rivale, véritable marque de fabrique de sa campagne.
"Mauvaise performance de Hillary la malhonnête. Elle lisait maladroitement son téléprompteur. Elle n'a même pas l'air présidentielle!". (Trump a aussi traité sa rivale de "menteuse")
Dans un tempo qui ne doit rien au hasard, Donald Trump a reçu le soutien, incertain pendant plusieurs semaines, du président républicain de la Chambre des représentants Paul Ryan.
"Il ne fait aucun doute que lui et moi avons nos différences. Mais la réalité est que, sur les questions centrales de notre programme, nous avons plus de points communs que de divergences", a souligné ce dernier après ses semaines d'atermoiements.
Avec AFP