Rwanda: onze condamnés, pour avoir cherché à renverser le gouvernement

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Six personnes ont écopé d’une peine de prison à vie, dont Nsengiyumva Jotham, ancien FDLR.

Au Rwanda, un tribunal a infligé des peines allant de 10 ans de prison à la réclusion à perpétuité à onze personnes accusées d’avoir voulu renverser le gouvernement du président Paul Kagamé.

Ces personnes opéraient dans le District de Musanze, dans le nord du Rwanda. Elles étaient accusées de complicité avec les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), qui sévissent dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Selon Kigali, cette milice comprend des hutus qui auraient participé au génocide de 1994 au Rwanda.

Six personnes ont écopé d’une peine de prison à vie, dont Nsengiyumva Jotham, ancien FDLR, et deux femmes accusées de trafic d’armes. Cinq autres ont reçu des peines de dix ans de réclusion, et trois ont été acquittées. Jotham aurait reconnu avoir cherché à renverser le gouvernement, même s’il n’a pas mené à bien son projet.

Les détenus devaient également répondre d’autres chefs d’accusation: introduction illégale d’armes dans le pays, meurtre, coups et blessures délibérés et lancement de grenades explosives.

Toujours à Musanze, seize autres personnes sont actuellement jugées pour crimes contre la sécurité de l’Etat. Le verdict est attendu d’ici à la fin mars.