"Je souhaite que tous les voisins participent. Si on ne dialogue pas, on ne peut pas arriver à une solution", a-t-il estimé en présentant le programme de travail pour ce mois-ci de la présidence du Conseil assurée par son pays.
"Il faut éviter la politique de la chaise vide" et "j'espère qu'on aille à Genève dans la substance". "La proposition du Maroc, d'une très large autonomie, est une piste à étudier", a aussi estimé le diplomate. "C'est le point de vue de la Côte d'Ivoire, ce peut ne pas être le point de vue d'autres pays", a-t-il concédé.
L'ONU réunit en Suisse le Maroc, le Front Polisario, l'Algérie et la Mauritanie pour une "table ronde initiale", avec l'espoir de relancer les négociations sur ce territoire disputé du Sahara occidental, au point mort depuis 2012.
Lire aussi : L'avenir du Sahara Occidental débattu à GenèveLéon Kakou Adom a par ailleurs indiqué que le président ivoirien Alassane Ouattara était attendu lundi et jusqu'à jeudi à New York pour présider les premières réunions du Conseil de sécurité en décembre.
Des débats sont prévus en milieu de semaine sur le maintien de la paix avec notamment les secrétaires généraux de l'ONU et de la Commission de l'Union africaine, Antonio Guterres et Moussa Faki.
Interrogé sur la perspective d'une adoption prochaine d'une résolution sur un financement au cas par cas par l'ONU de missions de paix dirigées par l'Union africaine, l'ambassadeur ivoirien s'est montré confiant malgré des réticences exprimées en novembre par les Etats-Unis. "Les choses se présentent plutôt bien", a-t-il assuré.
"C'est plus des demandes d'éclaircissements que des oppositions de principe" qui ont été formulées par certains pays, a ajouté Léon Kakou Adom, évoquant des "amendements" en cours de négociation.
Fin novembre, la Chine avait apporté, comme plus tôt la France, un clair soutien au projet de résolution de l'Ethiopie, la Guinée équatoriale et de la Côte d'Ivoire alors les Etats-Unis avaient jugé "prématuré" tout changement de relations entre l'ONU et l'Union africaine.