Le texte a été adopté par 12 des 15 membres du conseil de sécurité. La Russie, l'Ethiopie et la Bolivie se sont abstenues.
La France, mais aussi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, souhaitaient le retour à un mandat d'un an de la Minurso.
C'est la deuxième fois, après avril, que son mandat n'est prolongé que de six mois. Rédacteurs du texte, les Etats-Unis jugent qu'un mandat court pousse les parties à trouver une solution autour d'une table de négociations.
Soutenu par Alger, le Front Polisario réclame un référendum d'autodétermination pour le Sahara occidental. Le Maroc rejette toute solution autre qu'une autonomie pour ce territoire sous sa souveraineté. Les Casques bleus de la Minurso garantissent un cessez-le-feu entre les deux parties depuis 1991.
Lire aussi : La Minurso en voie d'être renouvelée pour six mois au Sahara occidental"Le raccourcissement des mandats nous paraît une fausse bonne idée, sans effet réel sur le processus politique, mais susceptible en revanche de fragiliser le système onusien", a averti devant le conseil l'ambassadeur français aux Nations unies, François Delattre.
Le représentant américain adjoint, Jonathan Cohen a indiqué de son côté que les Etats-Unis ne laisseraient pas ce conflit "tomber dans l'oubli".
"Les prochains renouvellements ne seront pas automatiques", a-t-il toutefois prévenu.
Organisées par l'émissaire de l'ONU, l'ex-président allemand Horst Kohler, des discussions doivent débuter les 5 et 6 décembre à Genève et réunir le Maroc, le Front Polisario, l'Algérie et la Mauritanie.
Avec AFP