Abdoulaye Wade (2000-2012) a quitté lundi la France, où il réside, et son avion était attendu à Dakar en fin d'après-midi, a précisé à l'AFP un membre de son entourage.
Le PDS, qui prévoit un "accueil populaire" pour son chef, avait affirmé soupçonner le pouvoir de vouloir "saboter" son retour à Dakar, selon des déclarations à la presse de son coordonnateur, Oumar Sarr.
La dernière apparition de M. Wade sur la scène publique au Sénégal remonte à plus de deux ans.
Le directeur des Aéroports du Sénégal (ADS), Pape Maël Diop, avait affirmé pendant le week-end que la demande d'autorisation d'atterrissage de l'avion devant transporter M. Wade n'avait pas été déposée à temps, dans une déclaration à la Radio futurs médias (RFM, privée).
"L'autorisation (d'atterrissage) a été accordée ce (lundi) matin", a affirmé à l'AFP la ministre des Transports, Maïmouna Ndoye Seck.
"Il y avait une volonté de piéger (les autorités). La demande d'autorisation est arrivée samedi dans une structure qui n'est pas censée travailler le samedi. Ils (les partisans de Wade) cherchaient un buzz qu'ils n'auront pas", a déclaré Mme Seck, une responsable de la coalition présidentielle.
Abdoulaye Wade conduit une liste d'opposition aux législatives du 30 juillet, avec une coalition menée par le PDS, dont il est toujours le chef.
La campagne électorale s'est ouverte dimanche. Elle va durer jusqu'au 28 juillet, avec la participation d'un nombre record de 47 listes, contre 24 en 2012.
Ce scrutin vise à renouveler l'Assemblée nationale, dont le nombre de sièges va passer de 150 à 165, après une révision constitutionnelle adoptée en mars 2016 et créant 15 députés pour représenter la diaspora sénégalaise.
Avec AFP