Elle prévoit une réduction immédiate du mandat présidentiel, dont le nombre est limité à deux consécutivement.
Le texte, qui détaille les orientations exposées par le président lors de ses vœux de Nouvel An, et diffusé par les médias publics, porte sur quinze réformes, comprenant les règles électorales et l'élargissement des pouvoirs de l'Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel.
Macky Sall, élu en février 2012 pour sept ans et qui s'était engagé à ramener son propre mandat de sept à cinq ans, a exprimé son intention de soumettre cette réforme à un referendum en mai 2016, qui déterminera si la prochaine élection présidentielle se tiendra en 2017 ou en 2019.
Plusieurs des articles amendés, dont celui sur la durée du mandat présidentiel, selon lequel "cette disposition s'applique au mandat en cours", ne peuvent "faire l'objet de révision", selon le texte.
"Le Conseil constitutionnel a été saisi et sa décision ne va pas tarder", a déclaré à l'AFP une source proche du dossier, sans se prononcer sur la date de la saisine.
La plus haute juridiction du pays a "en principe un mois" pour donner un avis sur les réformes qui lui ont été soumises, a expliqué à l'AFP un spécialiste de la Constitution.
Le président Sall avait en mars 2015 expliqué vouloir en réduisant son mandat "donner un exemple. Il faut qu'on comprenne, en Afrique aussi, qu'on est capable de donner la leçon, et que le pouvoir ce n'est pas une fin en soi", lors d'une rencontre avec l'Association de la presse étrangère au Sénégal (APES).
Avec AFP