Ces initiatives s'inscrivent dans le sillage d'Anne Soupa, qui avait annoncé il y a deux mois sa candidature à l'archevêché de Lyon.
Candidates aux ministères de diacre, curé, nonce ou évêque, elles ont déposé leur dossier à la nonciature apostolique à Paris, l'ambassadeur du Vatican en France, le jour de la fête de Marie-Madeleine, "apôtre des apôtres" et "figure remarquable mais qui a été oubliée par l'histoire de l'Eglise", selon Anne Soupa.
Après avoir "ouvert le chemin" du débat sur la place des femmes aux postes de responsabilités dans l'Eglise, cette théologienne de 73 ans qui accompagne et médiatise leur action est "très heureuse de voir que d'autres l'empruntent".
Lire aussi : Abus sexuels: une enquête remet en cause un cardinal australien acquittéCes sept femmes, déjà engagées dans la vie spirituelle et rassemblées au sein du collectif "Toutes Apôtres!", estiment dans un communiqué que "l'absence des femmes en situation de responsabilité (...) constitue un scandale". "Cette immense injustice n’est pas un problème mineur mais blesse l’ensemble du corps ecclésial", ajoutent-elles.
"Les femmes sont rendues invisibles dans l'Eglise catholique, elles n'ont pas de citoyenneté à part entière. Toutes les responsabilités qu'elles peuvent avoir sont toujours coiffées par un prêtre. Ce n'est pas possible à l'heure de la parité, à l'heure où on reconnaît leurs compétences; ça ne peut pas continuer comme ça", dénonce Anne Soupa.
Le 25 mai, Anne Soupa s'était portée candidate à l'archevêché de Lyon, un diocèse marqué par des années de silence sur les agressions pédophiles de l'un de ses prêtres, un scandale qui avait poussé à la démission le cardinal Philippe Barbarin.
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